mardi 8 juin 2010

Le Comité de secteur lance un appel

A la rentrée prochaine, après le départ de Daniel Guillouzic que je remercie pour sa disponibilité, le comité de secteur des Deux Rives, notre comité de secteur n'aura plus que 4 membres (Nathalie Clochard de Crossac, Cécile Etrillard de Campbon, Anne Pavageau de Saint-Brévin et moi-même de Pont-Château) sans compter Georges Limousin notre aumônier.

Je lance donc un appel solennel à tous les militants du secteur pour qu'ils réfléchissent, tant collectivement en équipe, qu'individuellement, à la manière dont ils peuvent participer à résorber ce déficit. Il s'agit d'un vrai problème: Sans doute pourrait-on fonctionner en l'état, par contre, je ne peux pas assurer que "s'il n'en reste plus qu'un je serai celui-là". Alors,

  • Es-tu prêt(e) à accepter une responsabilité, un mandat au CDS?
  • Es-tu prêt(e) à appeler quelqu'un à cette responsabilité?

Pourquoi faut-il des responsables?

C'est une conviction enracinée dans l'histoire et la pratique l'ACO : Tout corps constitué (la société, les associa­tions, les mouvements d'Eglise) n'existe que grâce à l'exercice de la responsabilité de ses membres, à tous les échelons. II y va du fonctionnement sain du mouvement mais aussi, sans doute un peu de notre dignité: tant humaine que baptismale (pour ce qui est de nous militants ACO). Nous n'avons pas le droit de nous désintéresser de cette question de la responsabilité, elle ne saurait être laissée qu'aux autres.

Avec l'expérience, on se rend compte qu'il y a risque de déficit là où les responsabilités ne sont pas identifiées. Le slogan " Tous responsables " ne peut vouloir signifier " Tous responsables de tout", mais que chacun est capable de prendre une responsabilité. Les appels sont très souvent une expérience d'enrichissement personnel et de bonheur partagé : bonheur pour la personne appelée qui découvre ses capacités, parfois insoupçonnées et l'ouvre à une expérience d'humanisation; bonheur pour le mouvement dont le projet sort grandi de la responsabilité de chacun.

Regardons dans l'Évangile, Jésus ne cesse d'appeler : L'appel a pour nous une teneur évangélique.

Tout le monde peut-il être responsable?

Avoir par exemple, le sens relationnel de la personne, des convictions en termes de valeurs à promouvoir (solidarité, sens de la jus­tice, dispositions à déléguer sans se décharger etc.) me semble largement suffisant, mais pas forcément nécessaire.

On peut également prendre le risque d'appeler des personnes qui ne sont pas parfaitement "labellisées", des personnes au profil parfois inédit... L'expérience du mouvement suggère que cette audace est la plupart du temps source de découvertes et d'étonnements… Parfois sans doute d'échecs, mais, ne vaut-il pas mieux risquer l'échec que de court-circuiter un iti­néraire de responsabilité ?

Il faut faire confiance.

Audace et discernement sont à conjuguer, le plus largement possible.

Les réponses impossibles

" Mon secteur géographique est déjà représenté!" sans doute faut-il effectivement combler les vides géographiques ( c'est d'autant plus important que le secteur est vaste), mais ce n'est pas un critère absolu.

"j'ai déjà donné!" Le peu de renouvellement des membres conduit inéluctablement au fait que tout le monde a déjà donné. Je me souviens personnellement avoir déjà été responsable de secteur:c'était en d'autres temps aujourd'hui révolus.

"je suis trop jeune ou trop inexpérimenté dans le mouvement!" Ce sont des qualités plus que des handicaps.Attention, la période entre "être trop jeune" et "être trop vieux" est parfois si courte!

"Je n'ai pas le temps!". Nous non plus. Alors plus nous serons nombreux et plus nous pourrons partager les tâches. Mais surtout ce temps que nous consacrons au mouvement ne m'apparaît pas comme stérile, mais bien comme un enrichissement. De plus les réunions ne finissent jamais après 22h30.

Ce à quoi je m'engage personnellement comme responsable

Je suis prêt à discuter avec chacun(e) d'entre vous pour déterminer au mieux le cahier des charges de la responsabilité, la durée du mandat, à mesurer la part d'investissement en temps et en énergie déployée pour permettre une réponse en connaissance de cause.

Jean Claude Richard

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